Montre à mouvement perpétuel
Selon les lois de la thermodynamique, tout corps en
mouvement consomme de l'énergie, donc le mouvement perpétuel pour une montre
ne peut pas exister, mais les maîtres horlogers ont développé un mécanisme
qu'ils qualifient de mouvement perpétuel. C'est un mécanisme de remontage
automatique qui s’appuie sur les
mouvements du poignet de l'utilisateur. Cette force ajoutée n'est pas
perçue par le porteur de la montre d'où la confusion avec le terme
perpétuel. Tant qu'elle est portée, la montre dispose ainsi « perpétuellement »
de l'énergie suffisante pour son bon fonctionnement.
C'est une invention géniale car le mouvement du
poignet constitue une source d'énergie idéale. Les montres automatiques
remontent au XVIIIe siècle. Malgré
quelques failles, le mécanisme ne cesse de connaître des
innovations, et devient de plus en plus performant.
La première montre à mouvement perpétuel
datant de 1778 était remontée par l'intermédiaire des secousses. Mais
comme elle ne pouvait être remontée que si on la secouait, le système
de remontage par des secousses fut presque abandonné. Il
faudra attendre l'avènement des montres bracelets vers la fin du XIXe pour
que l'idée du remontage automatique soit reprise.
Fonctionnement
d'une montre automatique
Une montre automatique fonctionne à l'aide d'une
masse oscillante qui se déplace à chaque mouvement du poignet de son
porteur. C'est l'attraction terrestre qui fournit l'énergie à la masse
oscillante. Suivant un système de ressorts et de cliquets, le mouvement de
cette masse va armer le ressort du barillet qui est la source d'énergie de
la montre. Grâce à cet astucieux mécanisme, la montre se remonte toute
seule.
La montre à mouvement perpétuel est un mécanisme à « mouvement perpétuel de type 2 »,
car elle doit produire plus d'énergie qu'elle n'en consomme pour faire
tourner les aiguilles de la montre.
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